Avec: Sanjay Dutt, John Abraham...
Histoire:
Bala, informaticien, est à Bangkok en compagnie de sa femme Nisha. Un beau jour, il se fait enlever pour des raisons qui lui sont complètement inconnues. Il se retrouve enfermé dans une chambre avec pour seul contact une personne masquée qui tous les jours lui apporte ses repas. Bala ne voit le monde extérieur qu'à travers la télévision dans sa chambre et c'est ainsi qu'il apprend que sa femme Nisha a été assassinée et qu'il est le premier suspect aux yeux de la police. Les jours passent et deviennent des semaines, puis des mois, puis des années et Bala est toujours prisonnier, avec la télévision qui lui apporte quotidiennement des images d'un monde en pleine mutation. Puis, sans aucune explication, Bala est libéré au bout de quatorze années. Mais il découvre vite que son calvaire est loin d'être terminé lorsqu'il se fait remettre une somme d'argent et un téléphone portable. Ce n'est là que la prochaine étape du jeu tordu orchestré par son mystérieux tourmenteur. Se lançant à la recherche de cet ennemi inconnu, Bala fait la connaissance de Jenny, chauffeur de taxi qui est au courant de son histoire. Avec son aide, il finit par trouver des indices qui le mettent sur la piste du responsable de toute cette histoire : un homme d?affaires nommé Rohit Chopra. Bala obtient donc les réponses quant aux raisons de son enlèvement et de sa longue captivité. Mais ces révélations entraînent aussi d'autres qui le laisseront complètement ébranlé...
Critique:
Après s'être longtemps inspirés de blockbusters hollywoodiens, les films indiens se tournent maintenant vers le cinéma de qualité. Zinda n'est autre que l'adaptation de Old Boy, un grand film coréen signé Park Chan Wook, film faisant partie de sa « trilogie de la vengeance». Ce qui veut dire un film très noir, avec des scènes dépassant les limites du supportable, car la critique parle d'une fidèle adaptation. Celle-ci parle aussi d'un genre nouveau susceptible de dérouter («un film pour un public jeune et masculin» dit un journaliste) le public du sous-continent. Le public occidental plus sophistiqué aura sans doute déjà vu l'original et appréciera probablement la copie. Si elle est à la hauteur, Zinda sera un film aussi fort que le film de Park Chan Wook.